Suis-je toxique ?
Arrêtons de remettre la faute sur autrui et posons-nous les vraies questions !
Avant de commencer, je voudrais prendre quelques lignes, afin d’explique le terme toxique.
Le mot toxique dans le comportement humain désigne la capacité d’être tyrannique, pessimiste, envieux, manipulateur mais aussi dans l’extrême, psychopathe.
Certains traits de caractère comme l’alexithymie peuvent aussi vous rendre toxique.
Une question se pose, êtes-vous toxique ?
Faites le test !
Répondez à ces quelques questions avec sincérité et autocritique pour que le résultat soit le plus réaliste possible.
Maintenant que vous connaissez le résultat de votre test, continuons notre introspection et trouvons des pistes ensemble.
Il existe différents moyens d’être le toxique de quelqu’un, oui, je dis bien être le toxique, car nous avons tous tendance à reporter la faute sur l’autre, mais nous sommes tous, nous-même, à notre manière, à différents niveaux, à tous âges, dans toutes les sphères de nos vies, quelque soit notre niveau d’étude, notre catégorie sociale ou même notre ethnie, le TOXIQUE de quelqu’un.
Voici les différents profil de toxiques :
- Le profil tyrannique : souvent autoritaires et catégoriques, ces personnes semblent d’être sûres d’elles mais souffrent d’un gros manque affectif.
- Le profil pessimiste : broyant du noir et « contaminant » les autres avec leurs mauvaises humeurs. Souvent victimes à leurs propres yeux, ils se plaignent sans arrêt.
- Le profil envieux : persuadées de ne jamais y arriver, ces personnes critiquent le succès des autres dans le but de soulager leur mal-être.
- Le profil du manipulateur : séducteurs pour arriver à leurs fins, ces personnes sont sournoises, extrêmement toxiques.
- Le profil psychopathe : il y en a que très peut, environ 1 % de la population, néanmoins, destructeurs sans scrupules, ces personnes n’ont aucune émotion et donc d’empathie. Malades, il est quasiment impossible de changer leurs comportements.
Être le toxique de quelqu’un tout en supportant la toxicité d’autrui. Pas toujours facile…
Aussi posons-nous les bonnes questions.
Question de santé, observons-nous !
Arrêtons-nous pour y réfléchir.
Après qui hurle-t-on ? Sommes nous pessimistes ? De qui sommes-nous envieux ? Qui essayons-nous de transformer ?
Ai-je un jour manipulé, envier ???
Oui, tout est question de gestion d’émotions et d’équilibre.
Reconnaissez-vous avoir ce genre de comportements toxiques qui font souffrir les autres ? Oui ? Tout n'est pas perdu, tout le monde change.
Certaines personnes nous font payer leur mauvaise humeur, leur négativité, nous le savons bien et cela nous rendent la vie plus amère.
Ce sont des personnes que l’ont appelle toxiques, mais vous ? Vous êtes-vous déjà demandé si vous étiez le toxique de quelqu’un ?
Un mauvais passage
Nous avons tous des passages à vide, des moments de vulnérabilité extrême où nous broyons du noir et dans ces moments-là, il est extrêmement facile de se recroqueviller et d’émettre tout autour de nous, cette noirceur et cette négativité.
Les émotions influençant alors directement nos actions en dégoulinant sur la vie des autres, tel un émetteur d’ondes négatives.
Si ce n’est qu’un passage, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, par contre, il faut être vigilant à ce que cela ne devienne pas une habitude car un toxique à la fâcheuse tendance à créer des conflits, ce qui crée sur son entourage, stress et anxiété.
Quand nous rentrons dans une spirale descendante, c’est à ce moment-là qu’il faut réagir, avant de cristallisé l’émotion et de la transformer en caractère.
Mais ne nous leurrons pas, il est extrêmement difficile de se remettre en question et de s’apercevoir que l’on est toxique, il nous faut souvent un élément extérieur violant, qui nous fasse réfléchir et qui remette tout en cause.
Car en général, c’est une attitude que l’on sait très bien reconnaître chez les autres, mais que nous ne voyons pas chez nous.
Il est donc plus facile de mettre la faute sur l’autre que de regarder en nous, restant ainsi dans notre zone de confort, en évitant de prendre notre responsabilité.
Errare humanum est perseverare diabolicum !
J’ai moi-même été une personne toxique. J’étais envieuse et pessimiste et pour couronner le tout, tyrannique.
Je croyais avoir réglé cela, en travaillant le développant de soi.
J’avais certes abandonné le pessimisme et l’envie, mais malheureusement pas le tyrannisme et c’est d’ailleurs pour cela que je fais cet article aujourd’hui.
Et puis, j’ai pris une sacrée claque par mon fils, qui m’a dit lors d’une dispute, que j’étais « la pire mère au monde » (Sic.).
Je dois bien vous avouer que j’ai dû m’assoir, anéantie… Moi qui me croyais dans le vrai…
Je suis passée par plusieurs étape avant l’acceptation et la mise en œuvre du travail pour y remédier.
- Choc initial : « Pardon ?! »
- Déni : « T’es sérieux là ? »
- Révolte : « Après tout ce que j’ai fait ? »
- Négociation : « D’accord, c’est ce que tu penses, mais… »
- Réflexion : « Ok, ces paroles ne sont pas anodines, essayons de voir comment lui éviter dévalorisations, frustrations et autres schémas négatifs qui risqueraient de lui pourrir sa vie future. »
- Acceptation : mise en place d’une nouvelle méthode de travail.
J’avoue, en plus de tout ce questionnement, j’ai aussi fait beaucoup de cohérence cardiaque, piouf !!! Quel choc
Je souffre, tu souffres, il souffre...
Souvent, et cela a été mon cas, le malaise fait se dévaloriser la personne dans l’instant.
On change alors en une fraction de seconde, sa façon de voir la personne en face et mon Dieu, cette souffrance…
Pour ma part, je n’ai pas pu rester ainsi, il m’a fallu changer les choses, car oui, être une personne toxique est douloureux !
Se remettre en question est l’unique solution de sortir de cette douleur, agir et écrire, libèrent.
Personne ne devrait vivre avec cette vision déformée de la réalité, par rapport à soi et aux autres, ni percevoir le monde tout en noir.
Travailler sur son égo blessé a été mon remède. Faisons en sorte que ce soit aussi le vôtre.
Prendre conscience de sa "toxicité"
Changer son regard sur l’autre, en reconnaissant le mal que l’on fait. Reconnaitre sa souffrance et celle d’autrui.
Et toujours ces questions ensuite, « pourquoi ai-je fais cela ? » « Pourquoi est-ce plus fort que moi ??? »
Il est important de se questionner, de se demander dans quel but faisons-nous cela ?
Pour ma part, j’ai travailler sur la question principale « pourquoi ? » avec l’exercice des 7 pourquoi.
Cet exercice est simple, il vous suffit de prendre une feuille de papier, et de vous demander « pourquoi vous faites cela », écrivez tout ce qui vous vient, même si cela ne correspond pas à ce à quoi vous vous attendiez.
Faites confiance à votre inconscient, laissez venir ce qui vient.
Quand vous n’avez plus rien à écrire, posez-vous à nouveau la question, « pourquoi ? »
Ecrivez à nouveau tout ce qui vous vient et faites cela, 7 fois en tout.
Au 7e pourquoi, vous serez certain d’avoir creuser au plus profond de vous-même et d’avoir « LA » réponse.
Cela demande beaucoup d’honnêteté mais vous libère à long terme.
Être prêt à changer
Pour changer, il faut être fort et honnête envers soi-même afin de reconnaitre, accepter et ressentir ce mal qui nous entoure.
Il faut se remettre en question et réaliser que la façon de voir le monde, la vie, les autres, n’est en réalité pas appropriée.
C’est un changement radical qu’il faut effectuer.
C’est plus facile pour une personne toxique de rester toxique, de croire et de se convaincre qu’elle est parfaite, qu’elle peut jouer avec les autres, les écraser et leur faire du mal, plutôt que de se changer. Mais il est nécessaire de prendre soin de son enfant intérieur, pour soulager le bien-être de ceux qui nous entourent et surtout de nous-même.
Mais comment faire concrètement ?
- Déjà, vous avez fait le premier pas : et ça, ce n’est pas négligeable !!!
- Travailler son empathie : développer son empathie, envers soi-même avant toute chose, puis envers les autres. Plusieurs pistes possibles, comment se reconnecter avec son enfant intérieur ou l’autohypnose.
- Stimuler l’intelligence sociale : en créant des liens avec l’extérieur, des liens en toute empathie et en toute bienveillance, autant pour soi que pour autrui.
- Etre flexible : c’est ce qui a été le plus dur pour moi. Mais comme il n’y a pas de hasard, un mail de l’école est arrivé pour nous expliqué comment fonctionner avec notre enfant. Comment mettre en place l’autonomie de celui-ci, dans la bienveillance, en favorisant l’estime de soi.
- Faire son autocritique : il existe des exercices très simples que vous pouvez faire, comme une liste avec :
– ce que vous faites de bien
– et ce que l’on pourrait améliorer.
Avec ce genre d’exercice, on augmente son estime de soi car il n’y a pas que du négatif dans chacune de nos actions et le positif, que l’on oublie souvent, est ici mis en avant. - Ne pas hésiter à demander de l’aide : J’ai suivi un master en neurosciences motivationnelles, je peux aujourd’hui, plus facilement que tout un chacun, travailler seule sur ce genre de problème mais il n’est pas toujours facile de le faire seul et si vous avez besoin, je suis là pour vous aider.
Très intéressant, merci Karine, cette réflexion sur soi même apporte une certaine paix, plénitude qui permet de voir plus loin.
Merci beaucoup. Cela me fait plaisir de me savoir utile.
@ très bientôt.